les lycans

BAD MOON RISING

Aaahhhh ! Cette fameuse période du mois où tu deviens ronchon et imbuvable à l’égard de tes proches.  T’as les émois à vif et les hormones en vrac. Tu comprends plus ton corps et t’as des crampes de ouf qui te font te plier en quatre de douleur ! À chaque fois c’est pareil et tu te dis que c’est un bordel Marcel cette malédiction à la con ! Aaahhh, oui, cette fameuse période du mois ! J’sais à laquelle tu penses et je t’arrête tout de suite ; j’te parle pas de la visite de tata Rosie ou encore moins du cycle menstruel de la madame… quoique le syndrome bizarrement se ressemble *tousse*

BREF ! sur cette étrangeté de paragraphe, mon gros loup, si l’on retournait à nos moutons ?

The Wolf Among Us

Les lycanthropes sont les rares métamorphes de l’univers occulté et la malédiction remonte vers la fin du 17e siècle. En cette ère de la révolution industrielle, les communautés gitanes finissent par s'imposer au travers de l’Europe et par-delà les houles agitées des océans. Leurs coutumes ancestrales renvoient à la malveillance et aux préjugés. Une discrimination qui tristement n’échappe pas à Sleepy Hollow et les mœurs de ses habitants. L’arrivée de ces présumés voleurs au cœur du petit village américain n’a pas été bien reçue aux yeux des producteurs et agriculteurs de la région qui eux -méfiants et jaloux- veulent voir disparaître d’ici la fin de la saison estivale ces indésirables visiteurs et leurs caravanes…

Dans la croyance populaire, il est dit que la malédiction de l’Homme Loup a pour la première fois été utilisé sur un palefrenier par la communauté gitane. Jugé pour avoir séquestré, torturé et violé une adolescente, l’homme condamné à finir ses jours derrière les barreaux se serait retrouvé à l’agonie ; frappé par une fièvre aussi mystérieuse qu’aliénante. D’autres racontent qu’après lui avoir fait subir l’effroyable calvaire dans son écurie, le palefrenier, dans un accès de frustration passionnelle, a brutalement mis fin aux jours de la jeune femme. Il se serait débarrassé du corps de sa victime en la découpant en morceaux… pour ensuite faire bouillir sa viande et la servir en repas lors d’un banquet quelconque.

Nul ne sait le véritable fin mot de cette effroyable histoire. Mais pour venger le meurtre sordide de sa fille bien-aimée, la mère, en proie à un incommensurable chagrin, se serait fait justice elle-même et se serait vouée à maudire le bourreau impie ; l’anéantissant en ce qu’il est réellement.

Un monstre. Une bête. Un animal. Une créature sanguinaire engorgé de rage et de violence débilitante qui par les nuits de pleine lune hurle sa tourmente et se repait de la chair tendre des troupeaux.  

There's a hole in your soul like an animal

Le virus lycanthrope se propage et se transmet de deux façons.

• Héréditaire. La génétique lupine se transmet d'une génération à la suivante par voie de reproduction ; parce qu’au minimum nous avons un parent lycan. Les risques de naître lycan sont incontournables et inéluctables si les deux parents le sont. (La première métamorphose lupine a lieu à l'adolescence, à la suite d'un événement bouleversant.)
• Contamination. On peut contracter le virus lupin par un contact physique étroit et sans intermédiaire avec la créature infectée ; après morsure ou griffure. Tous les hôtes ne sont pas réceptifs, dans certains cas la transformation ne peut jamais avoir lieu et peut même entraîner la mort si le corps humain ne supporte pas la mutation. C’est dans une lente agonie que le nouvel infecté succombe ou c’est dans une lente agonie que le nouvel infecté embrasse sa nature bestiale. (La première métamorphose lupine pour un lycan contaminé a lieu à la prochaine pleine lune.)

La transformation.
Les lycans infectés ou pure race ont rarement choisi ce changement. Beaucoup ont du mal à vivre avec cette malédiction et voire même à coexister avec la bête. La première métamorphose lupine, dans les deux cas, s’avère être la plus violente et atroce. Avant la faculté de se transformer en loup, les victimes seront limitées à plusieurs jours d’alitement pour cause de multitudes de symptômes ; fièvre, nausée, déshydratation importante, courbatures musculaires, migraine, délires et hallucinations. C’est à ce stade de la mutation qu’un lycan infecté peut succomber au virus alors que pour un lycan pure race les chances de supporter ce douloureux processus sont augmentées. La transition entre l’Humain et la Bête est une redoutable épreuve pour le corps et son système. Parce que nous savons que les lycans sont en fait des animaux habillés en humains. Les os se disloquent et se brisent. Les ongles et les dents tombent, remplacés par des crocs et griffes aussi tranchantes que des lames de rasoir. La peau comme la pelure d’un fruit bien mûr se pèle et déchire sur une définition musculaire intensifiée et comme découpée au couteau. Les vêtements en lambeau finissent par se détacher du corps à mesure que le pelage hirsute pousse sur cette silhouette de moins en moins humaine et d’hurlement en hurlement de souffrance revêt les apparences du Loup. Sous le regard hostile de la pleine, la Bête enfin se délivre de sa geôle de chair humaine et grisée de rage veut assouvir son appétit dévorant !

Le règne lupin et les lois de la sélection naturelle.
Les premières pleines lunes sont déterminantes pour les lycans qui eux souffrent d'une santé fragile jusqu'à environ trois mois. La métamorphose lupine n’étant pas une partie de plaisir à subir, ce mécanisme est là pour diviser les plus faibles des plus forts, définir les mieux adaptés à sa nouvelle nature afin d’assurer la survie de son espèce. (Astuce : Même si c’est généralement contre son gré, un lycan peut prendre sa forme lupine selon sa propre volonté. Pas besoin que la lune soit ronde et pleine pour le faire. Il est d’ailleurs conseillé de libérer la bête une fois de temps en temps, afin de trouver son équilibre parfait et de maîtriser plus rapidement sa condition bestiale. Expérience acquise qui avec le temps assure des transformations moins éprouvantes et douloureuses.)

Spectre lycan et son sale caractère.
• Sous sa forme humanoïde, le lycanthrope est constamment à fleur de peau et donc imprévisible. L’humain peut être aussi doux qu’un agneau et tantôt être en proie à une crise existentielle issue de Diable sait quel dilemme intérieur. Les émois sont loin d’être un long fleuve tranquille et les sautes d’humeurs sont malheureusement courantes. Parce que la Bête et l’Humain ont du mal à cohabiter, principalement aux prémices de la mutation. Nerveux, colérique, fébrile et extrêmement susceptible. Il ne faut pas lui chercher des noises à ses débuts, mais ce côté belliqueux s’harmonise avec le temps et l’expérience. Le caractère de l’humain apprivoise celui de la bête qui elle peut se vouloir docile et tranquille… si on lui accorde quelques instants de liberté et qu’on diminue sa captivité. L'acceptation de la partie lupine est une denrée très rare ; beaucoup préfèrent s’enchaîner et se séquestrer lors des nuits de pleine lune. L’humain ne se souvenant pas de ce qu’il a fait ou ce qui s’est passé en tant que loup. Dans la vie de tous les jours, chez les lycans plus âgés, que cela soit en l’apparence ou dans le caractère, rien n’aide à les distinguer du reste de la population. Ils ressemblent à des humains… tout simplement.
• Sous sa forme lupine, la rage et la violence sont les parties intégrantes dans la Bête. C’est un prédateur. Un animal piégé, dont les quelques rares instants de liberté ne le ravi aucunement. Il se méfie des humains et dans le meilleur des scénarios les voit pour des amuse-gueules. On ne peut pas l’apprivoiser. Il est sauvage, hargneux et primal. Il ne répond qu’à ses instincts les plus basiques. Il est en carence et il a faim. Faim de liberté. Faim de ta chair si délicieuse. Faim de ce qu’on le prive constamment. Ce n’est pas un gros toutou affectueux ; il n’ira pas pour toi chercher la balle… il te bouffera la main avant même que t’ai le temps de la lancer !

Particularités.
• Vie prolongée. (Le processus de vieillissement est ralenti à son plus bas niveau, permettant aux lycans de pouvoir vivre durant des siècles.)
• Force surhumaine. (Celle-ci décuplée et beaucoup plus puissante les nuits de pleine lune et sous l'apparence lupine.)
• Réflexes, agilité, rapidité et sens accrues.
• Nyctalopie. (Faculté de voir la nuit.)
• Régénération cellulaires instantanée. (Les tissus endommagés guérissent selon la gravité des blessures.)
• Métamorphe. (Possède l’apparence d’un loup normal, mais légèrement plus costaud et plus gros.)

Faiblesses.
• L’Argent & les Aconits. (Mortellement allergique.)
• L’oppression lunaire. (Elle est la cause première des transformations involontaires.)
• Borderline. (La collision entre le Loup et l’Humain.)
• Maudite âme. (Se sont des créatures torturées et tourmentées. Ils représentent un danger pour les aimés et eux-mêmes. Beaucoup vivent dans la peur et les regrets.)
• Rage. (Peur pathologique de l'eau.)

A NOTER.
La morsure d'un vampire n'est pas fatale au lycan, mais elle est particulièrement pénible, douloureuse et longue à cicatriser. Un lycan mordu subira de terribles hallucinations qui seront propres à chacun le temps que le corps combatte l'infection ( ce qui peut prendre 3 à 4 jours ). Il est toutefois possible de cicatriser de manière quasi immédiate en buvant du sang de vampire.

Aware ... aware, you stalk your prey

     
Dans la société.
Comme la plus part des créatures surnaturelles, les lycanthropes vivent en marge de la société, parce que la crainte envers les êtres qui marchent sur deux jambes est profondément ancrée dans leurs gènes. Elle est aussi instinctive que ce besoin de vivre au sein d'un groupe. Ils ne sont pas des animaux solitaires, ils font appel à des besoins sociaux fondamentaux pour la survie et la perpétuation de son espèce.  Clan, famille ou meute ? Ce n’est pas une tendance, mais une notion en cette culture dite sauvage. Bien qu’au fil des ans celle-ci rencontre quelques changements, sa structure définie demeure la même et les lycanthropes ont l’instinct de se réunir en meute où chacun doit garder sa place et son rang ; où une vraie hiérarchie s’impose… là où la domination de l’un entraîne la soumission de l’autre.

Les meutes.
Elles vivent sur un territoire, principalement les forêts de Sleepy Hollow, qui lui est propre. Elles se composent d’aucun nombre fixe et dans un même endroit nous pouvons retrouver plusieurs clans lupins ; il est d’ailleurs impossible d’en faire un recensement tant elles peuvent s’avérer être nombreuses. Les relations entre les meutes rencontrent parfois des conflits et une certaine rivalité ; se battre pour garder sa place, se battre pour manger, se battre pour réussir à partager la vie d'une louve. Oui, la compétition est féroce !

Solidarité & hiérarchie.
Le loup le plus fort dirige sa meute. C’est l’Alpha. Il le devient soit parce qu’il l’est naturellement, soit parce qu’il aspire à prendre la place de l’Alpha présent (Dans ce cas-ci ils doivent se battre jusqu'à ce que l'un prenne le dessus) ou soit parce que l’Alpha actuel décède et c’est le Beta dominant qui reprend le flambeau.

Le loup Beta, c’est le bras droit et le garde du corps. Il doit non seulement garantir la sécurité des alphas, mais aussi la sûreté du reste de la meute. C’est lui qui dirige les chasses. C’est lui qui a pour tâche de délimiter le territoire.

Les loups Omégas ne sont ni plus ni moins les faires-valoirs ou les souffres-douleurs de la meute. Ils respectent la hiérarchie et se soumettent à l'autorité.

Les loups solitaires. Ils sont les rares exception à la règle. Au fil du temps, les meutes ne sont plus ce qu'elles sont et pour diverses raisons. Parce qu’elles se font décimer. Parce que moins discrètes dans le commun des mortels. Parce que le monde change et que les animaux s’adaptent.  Le lycan orphelin suit son propre chemin vers sa propre servitude.

Exploitation & braconnage.
En l’univers occulté, les lycanthropes sont prisés pour leurs crocs, leurs fourrures et leurs griffes. Les plus fortunés les capturent pour la pratique des combats clandestins entre lycans.