Les vampires
Fountain of blood
T'es friand de Génération perdue, de Buffy contre les vampires ou bien de Twil... ah non non, pas de vampires qui brillent au soleil comme un diamant ici. En revanche, si t'es un peu désuet et que t'as la passion de la bonne vieille sangsue qui fait flipper sa mère lorsque la nuit est enfin tombée, t'es au bon endroit.
Tu sais, le genre de créature à la fois fascinante et terrifiante que l'on ne peut s'empêcher de suivre d'alcôve en alcôve pourtant la boule au ventre. La nana ou le gars d'une prestance folle qui fait se tordre les lombes, le rouge aux joues. Et cette menace qui, toujours, plane comme une épée de Damoclès. L'enveloppe mirifique qui se plaît finalement à calfeutrer l'immondice. Cette soif inextinguible d'hémoglobine et de peur. Le baiser froid de la mort.
From the Hell that we're in
Le vampire existe depuis la nuit des temps. A quel moment est-il apparu et pour quelle raison ? Nul ne le sait avec précision. Semblerait que le dernier démon qui foula la terre - dont l'espèce peuplait autrefois le monde - serait mort tandis qu'un humain s'abreuvait de son sang, infectant ainsi l’essence profonde de la mortalité fragile. Offrant au malin une ère nouvelle. Cela dit, personne n'est encore revenue des Enfers pour nous confirmer la chose. Ce sont de vieux livres poussiéreux qui le prétendent, quand on sait les traduire. Dans le fond, on ne sait pas grand chose sur eux. Juste qu'ils sont là, dans l'ombre, la bedaine creuse et le gosier asséché.
Depuis, la culture populaire et le folklore n'ont cessé d'accroître le mystère qui règne en maître au sujet des vampires. Entre Dracula et Carmilla, où se trouve finalement la vérité ? Faut dire que les témoignages ne sont pas nombreux. Ou bien qualifiés de fou. Néanmoins, le vampire semble laisser une première trace aux alentours du XVIIIe siècle dans la littérature. Dépeint comme un revenant vêtu de son linceul, il causerait alors perdition et désolation sur son passage.
Sleepy Hollow n'échappe pas aux légendes et aux contes qui se plaisent à illustrer cette créature en évolution constante. Certains jurent qu'ils ont aperçu la silhouette d'un homme prendre la forme d'une chauve-souris en un battement de cils, d'autres qu'une présence néfaste s'est invitée sous leurs paupières une fois lovés dans les bras de Morphée. Dans le doute les villageois ont affublé leurs mansardes de croix et d'ail, ont décapité leurs défunts pour s'assurer qu'ils ne se relèvent pas puis se sont aspergés d'eau bénite. Pourtant, nul ne peut expliquer l'attraction pernicieuse qui pousse parfois les plus faibles à suivre l'aura nébuleuse de cette chimère despotique.
Un parasite fascinant qui louvoie parmi la foule, la gueule blafarde et le claquoir toujours béant en somme.
On ne nait pas vampire, on le devient.Il suffit, pour un mortel, d'ingurgiter un peu de sang de vampire puis de trouver ensuite la mort. Il faut quelques heures, parfois quelques jours afin que le
trépassé ne s'arrache finalement à sa torpeur.
la transformationDe gré ou de force, la transformation en vampire conduit forcément vers une première mort. Qu'importe la manière de s'éteindre, tant que la sève d'un
mort-vivant ne s'écoule entre les artères. Un certain temps sera nécessaire avant que le
nouveau-né ne s'en vienne fouler la terre une seconde fois.
Néanmoins, il devra se nourrir à son tour pour parfaire totalement sa nouvelle nature. Il n'aura pour cela qu'une
petite poignée d'heures après son réveil. Sans quoi, sa carcasse se creusera jusqu'à n'être plus que la dépouille qu'il se devrait d'être. Et poussière, il redeviendra alors poussière.
le nouveau-néIl n'a point la sagesse des aînés. Le corps en ébullition, il ne parvient pas à se raisonner, ni même à contenir l'effroyable qui vrombit sous sa bedaine famélique. En danger, il s'y mettra souvent pour ne serait-ce qu'une petite goutte vermeille. D'ailleurs la moindre vision, la moindre fragrance de sang peut lui faire perdre l'esprit et dévoiler alors aux yeux de tous sa véritable nature. S'il est plus chancelant face à sa boulimie, il reste néanmoins plus dru que ses aïeuls. Il faudra quelques décennies pour que l'effervescence de la jeunesse ne s'essouffle enfin et que s'installe finalement la retenue.
régime alimentaireLe sang est l'unique alimentation que l'organisme vampirique puisse supporter. Il permet à la silhouette de ne point se creuser, de réchauffer le derme mais également d'apporter un peu de couleurs au teint toujours si étrangement pâle. Grâce à lui, le vampire peut prétendre à passer inaperçu parmi les mortels. Certains ont essayé d'avaler un peu de nourriture solide mais en vain. Le corps ne supporte plus rien. D'ailleurs, il s'agite de crampes et de vomissements lorsqu'il reçoit autre que de l'hémoglobine. La sève animale n'est pas plus tolérée qu'une bonne tasse de café. La sangsue est donc condamnée à ne s'abreuver qu'auprès des humains. Si elle ne le fait pas, la mort s'en viendra l'étreindre après des jours de tourmentes et de souffrances.
vivre en sociétéLe vampire est plutôt solitaire. Il n'a pas la notion d'appartenance en ce qui concerne ses congénères. Cela étant, un lien indéfectible semble tout de même se tisser lorsqu'un vampire se surprend à engendrer un mortel. Une sorte de connexion étroite à laquelle ni l'un ni l'autre ne peut échapper. Une cohésion psychique et profonde qui perdure dans le temps jusqu'à ce que la mort ne vienne finalement les séparer.
Particularités. • Immortalité. (A moins d'être tué, le vampire reste figé à l'âge où sa mortalité s'en est allée.)
• Force surhumaine. • Sens accrus.• Hypnose. (Capacité à contrôler l'esprit des humains.)
• Nyctalopie. (Faculté de voir la nuit.)
• Régénération cellulaires instantanée. (Les tissus endommagés guérissent selon la gravité des blessures.)
• Manipulation des rêves. (Le vampire est souvent un personnage fascinant qui amène avec lui moulte fantasmes. Sûrement car il peut se faufiler entre les synapses et manier les songes.)
• Prestance. (Le vampire dégage naturellement une présence fascinante qu'il est difficile de manquer.)
Faiblesses. • Le feu, le pieu dans le cœur et la décapitation. (Sont les différentes manières de venir à bout d'un vampire.)
• La lumière du soleil. (Mortelle pour lui. Il ne peut vivre que la nuit. Il existe cependant un procédé permettant aux vampires de sortir en plein jour, extrêmement douloureux et qui n'est pas sans conséquence.)
• La soif de sang. (Elle est souvent capricieuse et ingérable. Elle entraîne la flétrissure du corps puis la mort lorsqu'elle n'est pas assouvie.)
• Lieux de cultes et artefacts. (Sensibilités à l'eau bénite, aux croix et aux lieux de cultes. Rien de mortel cela étant. Un malaise palpable. Une langueur maladive. Un urticaire lancinant.)
• Fertilité. A NOTER. • La morsure d'un lycan n'est pas fatale au vampire, mais elle est particulièrement pénible, douloureuse et longue à cicatriser. Un vampire mordu subira de terribles hallucinations qui seront propres à chacun le temps que le corps combatte l'infection ( ce qui peut prendre 3 à 4 jours ). Il est toutefois possible de cicatriser de manière quasi immédiate en buvant du sang d'un lycan.
• Les vampires sont incapable de se refléter dans des miroirs. Cependant, les objets de type caméra n'utilisant pas ou plus un système de miroir laissent apparaître le reflet d'un vampire.