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 Hit me baby one more time [PV]

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Valériane Valmont

The evil eye has done it's work
Valériane Valmont

† FEAT : Lora Palmer
† MESSAGES : 133
† MORDU DEPUIS : 14/05/2023
† ÂGE PERSONNAGE : 29 ans en apparence pour une réalité à 41 ans
† PROFESSION : Nettoyeuse (de scènes de crime)
† RACE : Garou
† STATUT MATRIMONIAL : Confidentiel
† FORCES & FAIBLESSES : Son ego.
† PHILOSOPHIE : Marche ou crève. Marche ET crève. CRÈVE!



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MessageSujet: Hit me baby one more time [PV] Hit me baby one more time [PV] EmptyLun 11 Déc - 20:54

Les roues du 4x4 s’enfoncent dans la boue et envoient gicler celle-ci dans tous les sens. Je l’entends bien plus que je ne le vois. À travers ce rideau de flotte, rien ne transperce. Si ce n’est davantage d’eau encore. Comme si les cieux eux-mêmes avaient, enfin, décidé de déverser toute leur hargne et toute leur rancœur sur ce monde du dessous. Parfois un éclair solitaire vient déchirer le firmament de ses branchages. Apparition céleste qui illumine de sa beauté éphémère la laideur exaspérante d’en bas. Foudre divine que j’imagine sans mal empaler le premier venu. Je souris intérieurement à cette pensée. Il y a bien quelques orgueilleux personnages vers lesquels dérivent mes plus impulsives rêveries.

Autrefois, sur le vieux continent, mon autre moi pouvait longuement regarder le ciel. Pouvait conter des histoires d’une autre époque autour d’un feu pour réchauffer la carne des plus petits. Il était bon compteur. Là où moi je l’aurais plutôt décrit comme affabulateur. Après tout, le loup ne gagne pas toujours. Il ne pouvait décemment pas (trop) apeurer la progéniture. La future génération de carnivores en haut de la chaîne alimentaire. Il avait beau dépeindre les chasseurs tels les monstres qu’ils sont, il ne m’a jamais préparé à cela. Il ne m’a jamais préparé à Toi.

Toi qui traverse le déluge en Te moquant bien de ce qu’il pourrait inspirer à un homme tel Noé. Homme que Tu aurais tôt fait d’égorger. De toute sa cargaison Tu aurais même trouvé à Te délecter. Scène de crime toute trouvée qu’il m’amuse à visualiser. Aucun animal de cette arche n’aurait seulement eu le culot de Te défier. Car même les plus féroces prédateurs auraient fini par ployer.

Je ronronne paisiblement dans le creux de Tes reins. Profitant de ce moment privilégié composé uniquement de Toi et de moi. J’ignore bien vers où Nous Nous dirigeons. Tout comme il ne m’est toujours pas clair pourquoi Nous Nous y rendons ainsi motorisés. Toi qui a toujours préféré marcher. Piétiner. Et, si possible, écraser. Il convient toutefois de préciser que le tank que Tu conduis n’a rien à T’envier. Autant Ton aura se prêterait bien volontiers à ces bolides de luxe impayables pour le commun des mortels, autant cette bête de combat reflète davantage encore l’image que je retiens de Toi. Machine de guerre toute prête à avaler le terrain, elle traverse la tempête sans lui accorder la moindre brindille d’attention. Pour autant cela ne m’explique toujours pas Ton choix.
Il est de notoriété commune que nous, les loups Mère Lune, n’apprécions que moyennement un haut taux d’humidité (pour ainsi dire). Il m’apparait néanmoins peu probable que ma propre condition T’importe le moins du monde. Après tout, cela n’a jamais été le cas. Alors pourquoi cela aurait-il changé ? Ne m’en déplaise l’idée, que Notre relation pourrait être sur le point d’évoluer.

Je suis interrompu dans l’absurdité de certaines pensées par un témoin lumineux qui se met à clignoter frénétiquement sur le tableau de bord. Il semble également T’interpeller. J’ai bien trop peu de connaissance en mécanique pour comprendre ce qu’il indique. Fait est de constater que Toi, Tu acceptes de Te plier à ce caprice de technologie. Vas-Tu pour autant abandonner cet animal blessé le long de la route pour continuer Ton voyage mystérieux à mes seuls côtés ? Cela ne devrait en rien m’étonner.

Ce qui l’est par contre, d’étonnant je sous-entends, c’est que Tu ralentis sans brusquer. C’est que Tu ne Te mets pas à ruer. À menacer. Des dents, à claquer. Il est vrai que cela n’est pas dans Tes habitudes. Qu’il est là plutôt les miennes premières que je décris. Pour autant, je ne Te sens même pas le moins du monde exaspérée. Que me caches-Tu cette fois-ci ? Et pourquoi n’arrives-je toujours pas à le déceler après toutes ces années ?
Je râle. Et je peste. Et je grommelle dans mon fort intérieur.
Tandis que Toi, Tu Te contentes simplement de prendre halte à proximité d’un bâtiment rendu flou par l’omniprésence dégoulinante qui n’aspire qu’à nous noyer.

Tu t’extirpes du véhicule, atterrissant sur un parterre tout aussi détrempé. Tes combat shoots s’enfoncent dans la gadoue tandis que dans Ton dos claque la portière conducteur. Tandis que Tu t’éloignes en direction de la porte d’entrée, je perçois clairement le mécanisme de sécurité s’enclencher. N’est pas né celui ou celle qui oserait s’y attaquer. Et quand bien même, cela ne ferait que pimenter davantage encore cette bien étrange soirée.

Car elle promet de l’être. Je le sais. Je le devine. Mes sens au taquet lorsque Ton enveloppe charnelle finit par pénétrer l’antre au nom illisible de par les conditions climatiques. J’en viens à me demander si tout ceci n’est peut-être pas prémédité. Là encore, venant de Toi, plus rien ne devrait m’étonner.

Une femme d’un certain âge vient à Ta rencontre. Moi-même je l’ignore avec brio, complètement absorbé par ce maelström d’odeurs et autres sensations qui semblent imprégner jusqu’à l’âme de cet endroit. Sang et stupre viennent se disputer la suprématie de l’accueil. Pourtant, à l’étage, je perçois sans mal quelques timides pleurnicheries. Des couinements soigneusement enfouies derrière la bois et le plâtre. Rien ne m’échappe. Et par extension, Tu en sais au moins autant. Là encore quelque chose me dit que c’est pourtant moi le plus ignare des deux … encore.

Lorsque je finis par reporter mon attention sur le moment présent, c’est pour tomber nez-à-nez avec la femme du comptoir. Elle s’est rapprochée. Elle Te sourit. Te parle. Je sens Tes propres lèvres mimer un ersatz d’amusement. La pluie ne T’a en rien épargné. Si seulement elle pouvait deviner à quel point Tu peux T’en contrebalancer.

Tu vas pour répliquer … mais aucun mot ne sort de Ta bouche car dans Ton dos, cette même porte d’entrée s’ouvre une nouvelle fois.
Du coin de l’œil je discerne une carrure grande et carrée qui transpire le musque et la transpiration. L’humidité lui colle telle une deuxième peau. Comme s’il avait traversé toute la nuit à pied. Ce que je n’éprouve aucun mal à imaginer.

Il Te bouscule sans ménagement et attrape la femme de l’accueil par la gorge. Il la soulève du sol tout en grognant quelque chose de guttural. Un nom. Qu’il répète en postillonnant sur sa proie.
Toi, Tu ne réagis toujours pas.
Pourquoi ?
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Maura Draženović

The evil eye has done it's work
Maura Draženović

† FEAT : Sarah Paulson.
† MESSAGES : 21
† MORDU DEPUIS : 16/08/2023
† CRÉDITS : (c) apyest: avatar + Jillispleen: gifs.
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† ÂGE PERSONNAGE : Quarante huit années de ténèbres aliénantes.
† PROFESSION : Matrone à l’étreinte douce-amère, ange déchu, catin à la tête d’une auberge douteuse.
† RACE : Suzeraine de l'Obscurité, maîtresse de l'Immuable, ochavo'ya..
† STATUT MATRIMONIAL : Mère des ombres, le cœur ankylosé et l'âme désenchantée.
† FORCES & FAIBLESSES : Les ombres qui se terrent et s'enserrent ici-et-là jusque dans les dessous.
† PHILOSOPHIE : There's always you, there's always you, there's always you...
† PLAYLIST : always you | DEPECHE MODE. the eternal | JOY DIVISION. lullaby | THE CURE. 99 luftballons | KALEIDA.



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MessageSujet: Re: Hit me baby one more time [PV] Hit me baby one more time [PV] EmptyVen 15 Déc - 17:04


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You're so evil yet so beautiful. You pick me up so you can watch me fall but you're the only one to make me feel anything at all. 'Cause you, you make my heart beat faster... ©Disturbed


Tout est calme dans la mansarde. Il y règne un silence désarmant. Aucun tressaillement, aucun souffle ne s'en vient briser la tragédie qui se joue ici. Rien. Si ce n'est les pleurs incessants de la voûte céleste dans le lointain. Le monde semble se retirer. Et sa vieille comtoise cesser enfin sa ronde mortifère. Les effluves d'hémoglobine capturent l'oxygène des lieux. C'est âcre lorsque ça se faufile par delà les naseaux. C'est épais et écœurant. Ça sent la mort. Ou bien la gangrène. La pourriture à n'en point douter. Il n'y a pas la moindre poésie dans tout ce gâchis. Seulement une amertume profonde. Une rancœur pleine de bile. Alors Maura détourne ses mirettes très légèrement voilées. Ce n'est pourtant pas la première fois. Et ça ne sera très certainement point la dernière. Pour autant, la femme ne parvient pas à s'appesantir davantage. Quelque chose s'anime dans les tréfonds de son anatomie de femme. Un émoi dévastateur qu'elle ne peut se permettre de libérer pleinement. Droite comme un i, ses ailes étroitement croisées de part et d'autre de sa propre carcasse, elle se surprend à observer son reflet à travers le carreau détrempé de l'unique lucarne. Derrière elle, une chimère se gonfle de toute sa prestance. Maura la reconnaît; cette ombre méphistophélique qui n'augure jamais rien de bon. Ses cils s'affolent un moment, s'efforcent de chasser le simulacre. Mais en vain. La silhouette s'impose plus encore.

- Jetez-le dans la chaudière, qu'elle articule d'une voix morne.

Maura n'adresse pas un regard lorsqu'elle passe le seuil. A dire vrai, elle n'aspire qu'à s'évader enfin. Quelques paires d'yeux l'interrogent sur son passage mais elle n'en a cure. Elle étouffe. Une main de fer se plaît à lui broyer le myocarde dans un étau luciférien. L'angoisse lui grignote les méninges. Elle la sent se diffuser comme une traînée de poudre dans la totalité de son être. Elle suffoque. Sa vision se trouble d'un fin rideau iodé. Tout en elle se disloque. Maura dévale les marches du perron dans une complainte tout juste retenue. Les giboulées lui fouettent les os, lui mordent le visage. Mais elle n'interrompt sa course que lorsqu'elle se trouve là-bas, à l'orée du bosquet qui jouxte le motel. Alors à l'abri des œillades indiscrètes, Maura s'abandonne finalement à la tempête faisant rage derrière son éternelle froideur. Car elle n'est point de marbre tout compte fait. Ou tellement fêlée que les remparts ne sont à présent plus en mesure de refréner les raz-de-marées. Les paumes s'échauffent contre le tissu de son jupon, cherchent à décrasser la peau de tout ce sang. Rien y fait. Pas même l'océan qui se déverse au dessus de sa petite tête et dans la terre déjà gavée d'eau. Elle jure. Elle s'insurge. A croire que ses mains ne reconnaissent désormais plus que cela: le rouge.

- Toi. Oui, toi ! Tu es toujours là mais tu ne fais jamais rien. Pourquoi tu ne fais jamais rien ? Pourquoi tu n'empêches rien ?!

Mais le mirage ne cille point davantage. Il tourne simplement les talons, la laissant ainsi seule dans ses tourments.

Combien de temps reste-t-elle là ? Maura l'ignore. Des heures sans nul doute. Perka; sa compagne de toujours, n'a rien loupé du spectacle. Derrière son hublot, une cigarette au coin des lèvres, elle contemple sans relâche son désarroi. Le retour de flamme sera probablement terrible. Maura le sait bien. Son amie n'a point les mêmes inclinations. Tout en supposant qu'elle en possède quelques unes malgré tout. Elle est éreintée lorsqu'elle se remet enfin sur pieds. Il lui faut d'ailleurs quelques minutes supplémentaires pour balayer les points lumineux qui virevoltent devant elle. Deux véhicules nonchalamment garés plus loin l'arrachent finalement à son affliction. Maura ne les reconnaît pas. Mais elle n'est pas surprise. Les grandes pluies ramènent souvent avec elles les badauds égarés et troublés par toute cette cacophonie. C'est bon pour les affaires. Un peu moins pour la propreté de l'endroit. Maura inspire profondément la fraîcheur environnante, le nez levé en direction de sa consœur qui, plus haut, ne cesse de l'évaluer. La sensibilité n'est que pour les faibles, qu'elle la sermonnera très certainement une fois qu'elles ne seront plus que toutes les deux. Elle l'entend d'ici. Et cela l'épuise davantage. Elle n'a qu'une envie: dormir jusqu'au lendemain et oublier cette désastreuse soirée.

Ça ne sera pas pour tout-de-suite cependant. Maura passe tout juste la chambranle quand une voix masculine s'en vient attirer toute son attention. Le malotru n'a rien d'amical. Bien au contraire. Elle se précipite en direction de la pauvrette qui se trouve malmenée par l'élan courroucé de son incroyable poigne. Elle l'implore de relâcher sa prise, cramponne la manchette entre ses doigts délicats. Seulement rien y fait. Il beugle toute son humeur, secouant par à-coups l'ossature de la malheureuse. Il n'entend point ses suppliques. Il n'entend rien. Il ne fait que psalmodier ce nom: Rose. Soudain, les morceaux s'enchevêtrent. Maura comprend.

- Rose n'a pas envie de vous voir, qu'elle gronde. Elle vient de mettre au monde votre enfant. Mort. Parce que vous avez jugé bon de la violenter.

L'annonce tombe comme un couperet. Les phalanges libèrent finalement la brebis qui s'empresse de détaller à toutes jambes. Le gaillard semble sonné. Il ouvre la bouche sans se résigner à prononcer la moindre palabre. Comme dévoré par la terre qui se serait éventrée sous ses pas, il titube d'un côté sur l'autre.

- Partez, qu'elle ordonne plus doucement. Elle n'a pas envie de vous voir...

Il agite sa caboche en signe d'abnégation mais ne tourne point les talons pour autant. Au lieu de cela, il rabat le revers de sa grosse paluche contre la pommette de Maura. Le choc lui faisant perdre l'équilibre, elle s'effondre vulgairement contre l'office derrière elle.

- Rose ! ROSE, qu'il s'époumone de nouveau.

Tout puissant, il ne remarque pas néanmoins la brume qui chevrote dans son échine. Maura écarquille les yeux, toujours engourdie par la violence de la mandale. Sa tignasse projette quelques gouttes ici-et-là lorsqu'elle s'agite d'effroi et de colère mêlée.

Mais il est trop tard.
La chose est là.

_________________

THE ETERNAL
CRY LIKE A CHILD, THOUGH THESE YEARS MAKE ME OLDER, WITH CHILDREN MY TIME IS SO WASTEFULLY SPENT. A BURDEN TO KEEP, THOUGH THEIR INNER COMMUNION, ACCEPT LIKE A CURSE AN UNLUCKY DEAL. PLAYED BY THE GATE AT THE FOOT OF THE GARDEN, MY VIEW STRETCHES OUT FROM THE FENCE TO THE WAL. (c)disturbed
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