BIENVENUE SUR LES TERRES MAUDITES DE SLEEPY HOLLOW !
HAIL THE APOCALYPSE EST UN FORUM PRIVÉ
SON UNIVERS HORRIFIQUE SERT À PARTAGER VOTRE PASSION POUR L’ÉCRITURE…
NOUS NE DISPOSONS D’ AUCUN SYSTÈME DE PUBLICITÉ ;
LES DEMANDES DE PARTENARIATS NE SONT PAS AUTORISÉES
MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION.
SURTOUT BONNE CONTINUATION À VOUS !
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 HAIL THE APOCALYPSE. le contexte.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Daniel Abbott

The evil eye has done it's work
Daniel Abbott

† FEAT : Hugh Jackman
† MESSAGES : 138
† MORDU DEPUIS : 19/09/2022
† CRÉDITS : eilyam (avatar)
HAIL THE APOCALYPSE. le contexte.  Tumblr_pmd6e6Ol7y1runoqyo3_r1_540
† ÂGE PERSONNAGE : 54 ans.
† PROFESSION : Maire de Sleepy Hollow.
† RACE : Humain.
† STATUT MATRIMONIAL : Marié.
† FORCES & FAIBLESSES : Calme olympien, mais facilement aveuglé par le flambeau du Pouvoir.
† PHILOSOPHIE : Ne jamais juger un livre par sa couverture.
† PLAYLIST : LORDE - everybody wants to rule the world. GIN WIGMORE - kill of the night. FLORENCE + THE MACHINE - what the water gave me.



HAIL THE APOCALYPSE. le contexte.  Empty
MessageSujet: HAIL THE APOCALYPSE. le contexte. HAIL THE APOCALYPSE. le contexte.  EmptyLun 27 Mar - 15:32

Hail the Apocalypse
Le Contexte


Tu zieutes depuis un moment déjà notre forum et ça fait un p'tit bout qu'il te fait de l'oeil? Tu es tombé sous le charme du design et tu as envie d'en découvrir davantage? Viens lire ce qui suit, ça te donnera encore plus le goût de te joindre à nous!

Bienvenue à Sleepy Hollow!


Sleepy Hollow – 1895

Depuis quelques jours, la nervosité est montée d’un cran dans la petite ville sans histoire qu’est Sleepy Hollow. Surnommée moqueusement Tarrytown par les femmes des villages environnants, la ville fait pourtant le régal des amateurs d’alcool puisque de nombreuses tavernes longent l’avenue principale. Et lorsque les gosiers desséchés ne le sont plus, c’est qu’il est l’heure de rentrer et de se souhaiter bonne nuit. Les marcheurs ivres, s’éloignant d’un pas titubant, semblent rapidement retrouver leurs repères dans cette quasi-obscurité. Si nombre d’entre eux n’ont que peu de problèmes à retrouver leur chemin, d’autres cheminent d’un pas plus lent. Est-ce le hennissement d’un cheval qui vient déchirer le silence de la nuit? Et ce bruit qui enterre le chant des criquets, est-ce celui de sabots qui cognent durement le sol? Patty Smith, la femme du maréchal-ferrant, était pourtant prête à le jurer : elle a vu un cavalier sans-tête cette nuit-là! Oui, cette nuit-là! La nuit juste avant qu’on ne retrouve le pauvre Nathaniel Barrows décapité derrière la grange familiale. Son cheval avait les yeux rouges et de la fumée lui sortait des naseaux! Son pelage était noir, plus noir que la nuit! Le cavalier qui le chevauchait n’avait pas de tête, mais il tenait celle de Nathaniel par les cheveux. Il serait parti par là, qu’elle avait dit, pointant d’un doigt tremblant la forêt environnante. Un chahut avait dès lors traversé la ville. Alors que le curé s’était protégé d’un signe de croix, suivi par quelques fidèles, des hommes s’étaient dès lors proposés pour effectuer des tours de garde. Il était hors de question de laisser ce cavalier sans tête faire la loi dans la ville! Les poings et les fourches se levèrent dans les airs, la populace, mue par un désir de vengeance, se sépara en petits groupes. Le soir même, des tours de garde furent effectués. Femmes et enfants dormiraient à poings fermés alors que les hommes veilleraient que rien ne se produise à nouveau et pourtant… Ce fut le hurlement de Jane Abott qui ameuta tout le village aux petites heures du matin. Elle était sortie pour effectuer le train du matin et c’est là qu’elle l’avait trouvé. Le corps étendu au sol. On aurait bien dit qu’il était face contre terre, mais comme sa tête n’était plus attaché à son corps…

Les hommes, n’ayant rien trouvé cette nuit-là, rentrèrent bredouilles de cette première chasse au cavalier sans tête. Des rumeurs se mirent à circuler dans le village. La voisine de la famille Abott raconta à qui voulait bien l’entendre que ce n’était pas un cavalier sans tête qui s’était attaqué au pauvre garçon, non, c’était plutôt une créature démoniaque, tout droit sortie des portes de l’enfer! On continua d’instaurer des tours de garde la nuit, chacun se pressait, lorsque la noirceur s’installait, personne ne voulait se retrouver seul dans les rues de Sleepy Hollow tant que le cavalier sans tête continuerait de rôder. Le moindre craquement faisait désormais sursauter les femmes qui, dans leur empressement terrifié, accéléraient le pas laissant parfois derrière elles ce qu’elles échappaient. Les enfants, si habitués à profiter de la forêt luxuriante aux abords de la ville, n’osaient plus y déposer ne serait-ce que le petit orteil! Parce que le petit Timothy avait entendu son père le dire à sa mère hier soir avant de s’endormir : le cavalier sans tête se terrait dans les bois et traquait sa prochaine victime caché dans l’ombre des feuillus et des conifères. Rosie-la-boiteuse étouffa un cri suite aux révélations de Tim et les enfants se dispersèrent en hurlant lorsque le vieux monsieur Abott s’approcha d’eux. Le vieil homme haussa les épaules, sa surdité ne lui permettant pas de comprendre avec exactitude l’élan de terreur qui s’emparait des villageois.

Sleepy Hollow – 1950

C’est sur les tubes d’Elvis Presley et de Jerry Lee Lewis qu’Anna et Thomas tourbillonnaient sur la piste de danse. Le bal dansant du printemps battait son plein dans le gymnase du high school. Vêtus de leurs plus beaux atours, les adolescents s’amusaient et profitaient de cette soirée, insouciants et grisés par l’ambiance festive de cette soirée qu’ils avaient attendu si longtemps! Anna, la tête déjà pleine de rêves, s’imaginait au bras de Thomas pour le reste de l’année scolaire. Peut-être annonceraient-ils leurs fiançailles à la fin de l’année scolaire? Thomas, qui était promis à un si brillant avenir. Thomas s’excusa auprès d’Anna, la danse lui avait donné chaud et il souhaitait simplement prendre l’air avec quelques copains. Après un baiser chaste sur la joue de sa belle, ce dernier s’éclipsa à l’extérieur alors que la jeune fille, complètement ivre de bonheur, en profita pour narguer ses amies, toutes vertes de jalousie. Alors que le band s’offrait une pause de vingt minutes, les filles en profitèrent pour échanger sur leur soirée, comparer leur cavalier et certaines, plus audacieuses, rêvassèrent déjà à leur avenir.

Ce furent lorsque les premières notes de Blue suede shoes se firent entendre qu’Anna et les filles cherchèrent leurs cavaliers. Interrogeant la salle d’un regard circulaire, elles convinrent toutes les cinq que les garçons devaient encore se trouver à l’extérieur et qu’ils n’avaient tout simplement pas vu le temps passer. Quittant la salle à leur tour, ce fut lorsqu’elles arrivèrent non loin de l’entrée principale qu’elles aperçurent trois des garçons, leurs vêtements maculés de rouge. Où était donc passé Thomas? Où était-il? Pourquoi n’était-il pas avec les autres? Que s’était-il passé? Un accident? Non, c’était impossible. Pourquoi le discours des garçons semblait incohérent? Attaqués? Le cavalier sans tête? Non! Ce n’était qu’une légende! Qu’une histoire pour effrayer les enfants! Et où donc était passé Thomas? Peut-être qu’Anna n’aurait pas dû se faufiler entre les voitures du stationnement…

Sleepy Hollow – 1980

C'était le troisième. Le troisième cette semaine qui échappait à sa vigilance! Sarah frappa rageusement le mur devant elle! Comment pouvait-elle être aussi lunatique? Pourtant, ce n’était pas sa première traque! Son père lui avait enseigné tout ce qu’il savait. Elle connaissait la façon qu’ils avaient de se déplacer, cette rapidité extrême qui les caractérisait, ce teint pâle, presque translucide sous l’éclat de la lune, la façon aussi de repérer leur cachette… se pouvait-il qu’elle commence à être trop vieille pour ce genre de chasse? Non, bien sûr que non! Elle était encore capable! Elle savait qu’elle pouvait contribuer à débarrasser Sleepy Hollow d’une autre pourriture qui gangrenait la ville! Révolue était cette époque où l’on croyait dur comme fer à la légende du cavalier sans tête! Certains attribuaient les crimes à un psychopathe en liberté. On l’avait d’ailleurs affublé d’un troublant sobriquet : le voleur d’âmes. Bon, celui qui avait déniché ça dans les salles de nouvelles n’avait réellement fait preuve d’aucune imagination, mais savait-il seulement à quel point il avait visé juste? Prenant une profonde inspiration, Sarah réajusta son arbalète qui pendait le long de sa cuisse. Elle retrouverait l’enfoiré qui avait vidé de son sang cette pauvre jeune femme. Le corps de la femme gisait dans une position étrange voire presque grotesque. Il fallait croire qu’avec le temps, ces créatures sanguinaires n’arrachaient plus la tête de leur victime. Elles s’étaient raffinées, elles aussi. N’empêche que ces créatures sans âme continuaient de troubler la vie paisible de habitants de Sleepy Hollow. Qui ne se retournait pas plus d’une fois, le soir, alors qu’un bruit inattendu les faisait sursauter? Sarah ne connaissait que trop bien cette peur qui mordait de l’intérieur. Et c’est pour cette raison qu’elle avait appris à les combattre. Que son père lui avait enseigné toutes les techniques pour les repousser et les réduire en poussière. Parce qu’elles étaient toujours là, à rôder, attaquant l’inconscient… ces créatures cauchemardesques qu’on appelait vampires et loups-garous. Ces créatures qui n’existaient pas seulement dans les histoires de Bram Stoker. Se remettant rapidement de ses émotions et loin de se laisser démonter, Sarah se remit en route. Pas le temps de s’apitoyer sur le sort des trépassés puisqu’il y avait encore des vivants à sauver. Et des gens comme Sarah, il n’y en avait pas des tas à Sleepy Hollow. Même le maire refusait de croire que sa ville croulait sous la menace silencieuse de ces entités monstrueuses.

Des gens, comme Sarah, avaient pourtant choisi de prendre les armes. Oh, ils étaient peu nombreux, mais un jour, la vérité éclaterait. Un jour, les citadins de Sleepy Hollow réaliseraient les sacrifices que Sarah et d’autres avaient fait pour qu’ils puissent dormir sur leurs deux oreilles. Un jour, le visage de ces êtres infâmes serait exposé à la face du monde! Un jour… mais en attendant ce jour, Sarah devait repousser la menace. Pour que cette menace n’écrase pas Sleepy Hollow. D’autres humains veillaient, comme elle, à ce que l’invisible n’anéantisse pas la race humaine. D’autres, comme elle, pourchassaient ces voleurs d’âme, ces croqueurs de vie. D’autres, comme elle, qui savaient des bêtes ignobles se cachaient sous des traits identiques aux siens.

Sleepy Hollow – Aujourd’hui

Si les vestiges du passé et les légendes anciennes ne semblent plus avoir d’emprise sur la société moderne, certains n’en démordent toutefois pas : les récents événements sont l’œuvre du cavalier sans tête. Une nouvelle série de meurtres ayant de nouveau attiré l’œil des médias, la ville, en émoi, croit être de nouveau la cible d’un maniaque en liberté. Ou ne serait-ce pas le chef-d’œuvre macabre de plus d’un désaxé? Les autorités font de leur mieux pour rassurer la population : des patrouilles régulières seront effectuées… les conseils d’usage lors d’une situation de crise sont mis de l’avant. On rappelle aux gens de faire preuve de jugement dans leurs déplacements. Tous sont cependant conscients que la vie nocturne ne peut toutefois pas s’éteindre en un claquement de doigts. N’est-ce pas cette même vie nocturne qui permet à la ville de regarnir ses coffres? Bon nombre de contraventions sont émises la nuit… Le maire Abott – oui, sa famille est celle-là même qui avait été victime du cavalier sans tête en 1895 – se veut rassurant et la jovialité affichée sur son visage lunaire achève d’apaiser les dernières craintes qui auraient pu secouer ses contemporains. Toutefois, le maire Abott n’est pas dupe : des rumeurs gonflent et enflent. Une menace réelle sévirait entre les murs de sa ville. S’il n’avait prêté qu’une oreille distraite aux commérages, se pourrait-il qu’un fond de vérité s’y cache? Des créatures de la nuit se livreraient-elles à un véritable carnage sur son territoire? Et comment faire pour empêcher le massacre des siens? Et que dirait-on de lui s’il affirmait haut et fort croire aux créatures surnaturelles? Avait-il ne serait-ce que l’ombre d’une preuve à présenter à son électorat? On le pendrait haut et court sur la place publique et il pourrait dire adieu à sa brillante carrière politique. Poussant un profond soupir, il caressa ses tempes grisonnantes. Il n’était pas si vieux, mais le maire se sentait désormais si las. Ce n’était pas la première fois que la ville était la proie de meurtres inexpliqués et inexplicables. Toutefois, il aurait aimé qu’un autre que lui gère la situation. Qu’un autre que lui explique l’inexplicable. Qu’un autre que lui porte ce fardeau qui alourdissait chaque jour ses pas.

« M’sieur l’maire… y’a le chef de police sur la ligne 3… »


La voix de Tammy, sa secrétaire avec qui il aimait bien libérer la tension à l’occasion, le tira de ses pensées un peu sombres. Le maire Abott reprit son aplomb. Ce serait donc au chef de police que reviendrait la tâche ingrate d’expliquer ce carnage. Ce serait sa tête à lui qu’il donnerait en pâture aux vautours de la presse lorsque ces derniers le questionneraient de nouveau. Ce serait le chef de police qui payerait s’il échouait à résoudre l’irrationnel.

Revenir en haut Aller en bas
https://hail-the-apocalypse.forumactif.com
 

HAIL THE APOCALYPSE. le contexte.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» HAIL THE APOCALYPSE. les crédits

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hail the Apocalypse :: Evil in the night :: Cabinet of Curiosities :: Contexte-